Relations internationales

Organisation du voyage de Madame Helga Walbaum et de Monseigneur Michel Pansard, évêque de Chartres, à Stuttgart –  Journée de l’Unité allemande  – 3 octobre 2013

Helga-Walbaum-echo-R ©D.R.

Madame Helga Walbaum, dont la famille, originaire d’Allemagne,  s’est installée à Paris en juin 1938, avait fait la connaissance de l’abbé Franz Stock, recteur de la mission catholique allemande,  à l’âge de onze ans. «Je me confessais encore en allemand. Très vite, l’abbé Stock est devenu un ami de la famille. Il se dévouait pour tout le monde, chaque fois que l’on avait besoin de lui. » 

ruf_alfons                                                                                                                               ©D.R.

Monsieur le prélat Alfons Ruf, diocèse de Fribourg-en-Brisgau, ancien séminariste de Franz Stock

Voici le texte prononcé par Madame Helga Walbaum et Monsieur le prélat Alfons Ruf,  deux témoins ayant connu personnellement Franz Stock, au cours de la cérémonie à la Stiftskirche, à Stuttgart:

Des exemples d’une solidarité réussie – Beispiele gelungener Solidarität

La voie de la réconciliation entre l’Allemagne et la France –

Versöhnungsweg Deutschland – Frankreich 

Prälat Ruf:                 In meiner Jugendzeit habe ich Feindseligkeit und Hass zwischen Deutschen und Franzosen kennen gelernt.

                                   Dans ma jeunesse, j’ai connu inimitié et haine entre Allemands et Français.

Helga Walbaum:  Viele standen einander unversöhnlich gegenüber, getrennt durch den Rhein und viele Barrieren in unseren Köpfen und Herzen.

                                   Beaucoup de personnes étaient irrcéonciliables, séparés par le Rhin et par bien d’autres barrières dans nos têtes et dans nos coeurs.

Gunter Grimm:         Heute besteht die Gefahr, dass unsere Völkernebeneinander her leben, nichts miteinander zu tun haben.

Anna Peters:             Es scheint mitunter so, dass wir uns um unsere eigenen Probleme drehen und jeder nur auf seine Anliegen schaut.

Prälat Ruf:                 Am Ende des II. Weltkrieges war ich in französischer Kriegsgefangenschaft. Dort begegnete mir in Chartres der deutsche Priester Franz Stock. Ich erfuhr, wie vorbildlich er sich während des Krieges einer großen Zahl zum Tod verurteilter französischer Widerstandskämpfer angenommen hatte.

                                   A la fin de la Deuxième Guerre mondiale, j’étais prisonnier de guerre en France. C’est là que j’ai rencontré à Chartres le prêtre allemand Franz Stock. J’ai appris qu’ au cours de la guerre, il s’est occupé d’une manière exemplaire d’un grand nombre de résistants français condamnés à la mort.

Helga Walbaum:        Deshalb findet er bis zum heutigen Tag bei uns in Frankreich die Wertschätzung vieler Menschen. Viele sind ihm gefolgt. Wir haben aus der Kraft des christlichen Glaubens heraus den Mut gefunden, uns zu versöhnen und die Hände zu reichen.

                                   C’est pour cette raison que beaucoup de personnes chez nous en France le tiennent aujourd’hui encore en très grande estime. C’est la foi chrétienne qui nous a donné la force et le courage de nous réconcilier et de nous donner la main.

Gunter Grimm:         Unsere junge Generation darf auf diesem Fundament weiter bauen. Wir dürfen jedoch den Frieden und das Miteinander nicht selbstverständlich nehmen.

Anna Peters:             Deshalb gehe ich auf eine deutsch-französische Schule, in der Begegnung und Freundschaft gelebt werden. So kann Vertrauen wachsen. Das ist meiner Meinung nach das Wichtigste für ein solidarisches Europa.

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